Pensées hivernales

Le monde est pressé, chacun d’entre nous veut aller plus vite que les autres, parler plus et plus fort, manger plus , boire plus. On oublie d’apprécier le plaisir de moments simples sans compétitions.  On se construit de plus en plus par rapport aux autres, en oubliant que notre premier spectateur, c’est nous-même.

Je comprends le moine qui fait vœux de silence,  je comprends l’ermite qui loin de tout, pense. Parfois, comme eux, je prends plaisir à la solitude et au silence, je ne parle pas de la solitude et du silence que l’on trouve au fond de son lit, non je parle de celle qu’ l’on peut atteindre seulement dans les grands espaces.  Vous savez cette sensation, fugace et doucereuse, d’être en symbiose avec ce qui nous entoure, d’apprécier le rayon de soleil qui traverse le ciel nuageux, d’apprécier une musique lointaine en rêvassant dans la chaleur cotonneuse d’une après-midi de mai.

On se laisse trop souvent absorber et assimiler par des valeurs sociétales qui ne sont pas les notres. De plus Les paroles d’autrui, qu’ils fassent autorité ou non, modifient notre façon d’être de manière consciente ou inconsciente. Pour cela, il faut se  remettre  en question afin de suivre la voie qui nous convienne.

Les gens proche de nous on trop peur de perdre dans le rapport de force qui les oppose à nous pour accepter nos changements, et encore plus  nos réussites. Cela fait pencher la balance dans un sens qui n’est pas le leur, alors ils freinent des quatres fers pour que nous restions à notre place et que l’harmonie de la relation soit maintenue. Ceci explique en grande partie le besoin de rencontrer de nouvelles personnes qui ne te résument pas à ton passé, c’est phrases maladroites, qui te mettent mal à l’aise, qui parle de ton passé intime. Ces nouvelles personnes, elles,  nous voient comme nous sommes, dans le présent.